Le 20 février 1989, sort le single "Sans logique" quatrième extrait de l'album "Ainsi soit-je...". La chanson évoque, sur un mode pudique, vu depuis l'œil d'un(e) malade atteint(e) de cette pathologie, la schizophrénie et les troubles schizophréniques. Elle évoque la possibilité, pour un(e) malade, de devenir meurtrier sans le vouloir, et même sans s'en rendre compte.
Tout un champ lexical évoque ce trouble : « du Malin mal habité » ; « qui s'immisce et se partage » ; « souffrez qu'une autre, en moi se glisse » ; etc. Le titre lui-même fait référence à la pathologie, qui entraîne le malade à agir « sans logique ».
"Sans Logique" atteindra 10ème place du Top single en France. et se vendra à 200 000 exemplaires.
Tout un champ lexical évoque ce trouble : « du Malin mal habité » ; « qui s'immisce et se partage » ; « souffrez qu'une autre, en moi se glisse » ; etc. Le titre lui-même fait référence à la pathologie, qui entraîne le malade à agir « sans logique ».
"Sans Logique" atteindra 10ème place du Top single en France. et se vendra à 200 000 exemplaires.
Face B "Dernier Sourire" : Mylène Farmer enregistrera une nouvelle version de cette chanson en 1992 pour la compilation "Urgence" - 27 artistes pour la recherche contre le SIDA. Les deux versions peuvent notamment être différenciées par le fait que dans la première, Mylène Farmer chante "ton souvenir ne cessera jamais de remuer la couteau dans mon plaie", alors que dans la seconde elle chante "le couteau dans ma plaie". En 2000, Mylène Farmer interprètera "Dernier Sourire" lors de sa tournée Mylenium Tour.
LE CLIP :
En février 1989, le tournage du clip "Sans logique" dans les Studios Arpajon.
LE CLIP :
En février 1989, le tournage du clip "Sans logique" dans les Studios Arpajon.
Ce clip présente une corrida humaine dans univers rappelant les tableaux de Goya. Mylène Farmer, des cornes de taureau sur la tête, combat son amant sous les yeux amusés d'enfants gitans, d'adultes et vieillards avant de le transpercer mortellement avec ses deux cornes en lames de couteaux. L'ange du début du clip est devenu un animal diabolique qui combat jusqu'à la mort. Beaucoup de thématiques chères à Mylène présentes dans ce clip : la mort, le sang, la dualité chez un même être (le bien et le mal), la victoire de la femme sur l'homme. C'est le seul clip de Mylène Farmer à se terminer par le mot « Fin ».
Le clip a nécessité de faire transporter sur le plateau du tournage des tonnes d'une terre battue choisie par le réalisateur pour sa couleur ocre. Il s'agissait d'une terre appelée "terre à la pince" que l'on trouve sur des plages. Elle a l'avantage de pouvoir être facilement modelée et Laurent Boutonnat la souhaitant la plus noire possible elle a été retravaillée notamment en la mélangeant avec des feuilles afin d'obtenir la tonalité désirée.
Le ciel, élément clé du décor a été peint en une semaine par deux peintres Santiago et Claude Poulain. Il faisait près d'une centaine de mètres de longueur.
La plupart des acteurs étaient issus d'une famille de gitans installée en banlieue parisienne et inscrite dans des agences de casting. Ils profiteront du décor et l'équipe technique du clip pour tourner leur propre clip sur l'une de leur chanson.
"Un dernier sourire" clip du concert "Mylénium Tour".
Le 17 juillet 1989, sort le single "A quoi je sers...". En juin 1989, après une série de huit concerts au Palais des sports de Paris, Mylène Farmer et Laurent Boutonnat reprennent le chemin des studios pour enregistrer deux chansons : "A quoi je sers..." et "La Veuve noire". La chanteuse est alors troublée par sa première rencontre avec son public. Après deux heures passées à recevoir l'amour de milliers de personnes, elle se retrouve seule face à son destin et à ses doutes. Elle déclarera : "J'ai écrit A quoi je sers... un peu après le début du Palais des sports. Parce que c'est la question que je me suis posée. (...) Justement à cela : à crier ce que les autres n'osent pas crier.". La photo de Marianne Rosenstiehl illustrant les supports va dans ce sens et a été prise dans une loge après un concert, à l'insu de l'artiste.
Le titre atteindra à l'automne 89 la 16e place du top 50 français et s'écoulera à environ 120 000 exemplaires.
Face B "La veuve noire".
LE CLIP :
C'est Laurent Boutonnat qui réalise le clip en noir et blanc, qui symbolise la fin d'une époque. Mylène Farmer, sur une barque avec un passeur, vogue sur un fleuve dans un paysage sombre et brumeux, revisitant ainsi le mythe de Charon et du Styx. On retrouve les principaux personnages des précédents clips : la rivale de "Libertine" et "Pourvu qu'elles soient douces", Rasoukine, l'amoureux de "Tristana", le marionnettiste de "Sans contrefaçon", le capitaine anglais de "Pourvu qu'elles soient douces" et le matador de "Sans logique", avec lesquels Mylène s'éloigne laissant le passeur rentrer seul. Tous les acteurs originaux des clips précédents n'ont pas pu reprendre leur rôle. C'est le cas de Rasoukine, du capitaine et de la rivale. Sophie Tellier, qui tenait ce dernier rôle, était engagée sur la tournée de Mylène Farmer et sur d'autres projets pour l'été 1989 l'empêchant de participer au tournage. Elle choisira elle-même sa doublure.
C'est Laurent Boutonnat qui réalise le clip en noir et blanc, qui symbolise la fin d'une époque. Mylène Farmer, sur une barque avec un passeur, vogue sur un fleuve dans un paysage sombre et brumeux, revisitant ainsi le mythe de Charon et du Styx. On retrouve les principaux personnages des précédents clips : la rivale de "Libertine" et "Pourvu qu'elles soient douces", Rasoukine, l'amoureux de "Tristana", le marionnettiste de "Sans contrefaçon", le capitaine anglais de "Pourvu qu'elles soient douces" et le matador de "Sans logique", avec lesquels Mylène s'éloigne laissant le passeur rentrer seul. Tous les acteurs originaux des clips précédents n'ont pas pu reprendre leur rôle. C'est le cas de Rasoukine, du capitaine et de la rivale. Sophie Tellier, qui tenait ce dernier rôle, était engagée sur la tournée de Mylène Farmer et sur d'autres projets pour l'été 1989 l'empêchant de participer au tournage. Elle choisira elle-même sa doublure.
Le tournage a eu lieu au Lac de Grand-Lieu qui se situe à quelques kilomètres au sud-ouest de Nantes en Loire-Atlantique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire