Le 26 Mars 1996, sort le troisième single de l'album "Anamorphosée", "California". Un titre parfaitement représentatif de l'album. Un vrai virage non seulement musical mais aussi plus profond pour Mylène qui se détache de son image sombre pour mettre en avant un univers plus sexy, léger, même optimiste.
Enfin, c'est dans "California" qu'est utilisé le verbe créé par Mylène, "anamorphosée". Un terme purement scientifique auquel Mylène ôte son côté abrupt ou complexe lui conférant un sens poétique ou onirique.
"California" entre à la 7ème place du top singles français ce qui restera son meilleur classement. Il ne se vend qu'à environ 110 000 exemplaires mais permet à l'album de bien se maintenir dans les charts.
LE CLIP :
Du 9 au 11 février 1996, tournage du clip à Los Angeles (Sunset Boulevard & Château Marmont) par Abel Ferrara (né le 19 Juillet 1951 à New-York (Etats-Unis).
Abel FERRARA |
La destinée croisée de deux femmes que tout semble opposer mais qui sont en fait si proches.
Une prostituée qui finira assassinée par son mec.
Une bourgeoise qui pour tromper son ennui vivra son "anamorphose" en s'éloignant de son mari et en allant vendre ses charmes puis accomplir une vengeance en tuant le proxénète dans une scène d'une grande violence.
Les figurantes sont de vraies prostituées.
Le budget du clip produit par Gédéon est estimé à 610 000 euros ce qui en fait le clip le plus cher de l'année 1996 (le second clip le plus cher pour Mylène derrière "L'Âme-Stram-Gram" en 1999 et ses 900 000 euros).
Le 6 Août 1996, sort le single "Comme j'ai mal".
Le 15 Juin 1996, Mylène fait une chute lors d'un concert à la Halle Tony Garnier de Lyon. Bilan : une fracture ouverte d'un poignet nécessitant deux interventions chirurgicales. Les autres concerts du Tour 1996 sont reportés et Mylène interrompt toutes ses activités pour se consacrer à sa rééducation entre la France et les Etats-Unis.
L'exploitation de l'album "Anamorphosée" sera donc plus longue que prévue.
Tel un petit clin d'oeil au destin, Mylène va proposer durant l'été 1996 le titre "Comme j'ai mal" en quatrième single.
Le single a un parcours modeste dans les charts. Il fait partie des rares singles de Mylène n'atteignant pas le top 10 en France (il le manquera de peu). Il se vendra à environ 90 000 exemplaires en France.
L'album "Anamorphosée" se maintient correctement pendant l'exploitation de ce single et il s'est déjà vendu à 570 000 exemplaires en France au 14 octobre 1995.
LE CLIP :
Le tournage du 28 au 29 Août à Los Angelès par Marcus Nispel.
Le 16 novembre 1996, sort le cinquième et dernier single de l'album "Anamorphosée", "Rêver".
Le texte de la chanson "Rêver" a été écrit par Mylène Farmer.
Parmi les références littéraires de ce texte on retient souvent le livre de Vernon Sullivan (qui n'est autre que Boris Vian), "J'irai cracher sur vos tombes" publié en 1946. auquel font écho ces mots de la chanson de Mylène : "J'irai cracher sur vos tombeaux".
Par ailleurs une partie du texte de la chanson, "D'avoir mis son âme dans tes mains" rappelle une phrase du livre : "J'ai mis mon âme dans ma main".
Autre référence mise en avant notamment par l'auteur Hugues Royer, le poète Pierre Reverdy :
"Nous ne marcherons plus ensemble" correspond au dernier vers d'un poème intitulé "Dans le monde étranger" issu du recueil "Plupart du temps".
"Dansent les flammes, les bras se lèvent" rappelle le poème "Esprit pesant" issu du "recueil Poèmes en prose" (1915), où l'on trouve ces mots : "À droite dansent quelques flammes qui n'iront pas plus haut, et si les bras se lèvent ils touchent le plafond".
Quant aux paroles "Le monde comme une pendule / Qui s'est arrêtée", elles font écho au poème "Toujours là", extrait du recueil "La Lucarne ovale" (1916) : "Le monde comme une pendule s'est arrêté / Les gens sont suspendus pour l'éternité".
Pour les mots "Sa vie ne bat plus que d'une aile" on peut évoquer une référence au poème "Ronde nocturne" extrait du recueil "Les Ardoises du toit" (1918) : "L'heure qui s'échappait ne bat plus que d'une aile".
Enfin, "Là où il va il fait un froid mortel" renvoie évidemment à ce vers du poème "Poème" issu "du recueil "Sources du vent" (1929) : "Mais là où je m'en vais il fait un froid mortel".
Influence probable de l'auteur Alfred de Vigny et plus spécifiquement du poème "Le Silence" extrait du "Mont des Oliviers" (1839-1843) dont le vers : "Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté" rappelle cette partie du texte de la chanson : "Les anges sont las de nous veiller / Nous laissent comme un monde avorté".
Le single est un joli succés atteignant la 7ème place du top singles français avec un total d'environ 100 000 ventes.
Mais, ce qui fait de "Rêver" un réel tube c'est avant tout sa capacité à avoir relancé les ventes de l'album "Anamorphosée" qui, grâce à ce single, atteindra pour la première fois la pôle position du top albums français pendant deux semaines consécutives au mois de janvier 1997.
Autre élément qui a contribué à faire de "Rêver" un tube, ce sont ses diffusions radios nombreuses et prolongées (le titre atteindra la 8ème position de l'Airplay Media Control FM en France en décembre 1996 et janvier 1997).
"Rêver" fait à présent partie des classiques dans le répertoire de Mylène.
Le tournage du 28 au 29 Août à Los Angelès par Marcus Nispel.
Le 16 novembre 1996, sort le cinquième et dernier single de l'album "Anamorphosée", "Rêver".
Le texte de la chanson "Rêver" a été écrit par Mylène Farmer.
Parmi les références littéraires de ce texte on retient souvent le livre de Vernon Sullivan (qui n'est autre que Boris Vian), "J'irai cracher sur vos tombes" publié en 1946. auquel font écho ces mots de la chanson de Mylène : "J'irai cracher sur vos tombeaux".
Par ailleurs une partie du texte de la chanson, "D'avoir mis son âme dans tes mains" rappelle une phrase du livre : "J'ai mis mon âme dans ma main".
Autre référence mise en avant notamment par l'auteur Hugues Royer, le poète Pierre Reverdy :
"Nous ne marcherons plus ensemble" correspond au dernier vers d'un poème intitulé "Dans le monde étranger" issu du recueil "Plupart du temps".
"Dansent les flammes, les bras se lèvent" rappelle le poème "Esprit pesant" issu du "recueil Poèmes en prose" (1915), où l'on trouve ces mots : "À droite dansent quelques flammes qui n'iront pas plus haut, et si les bras se lèvent ils touchent le plafond".
Quant aux paroles "Le monde comme une pendule / Qui s'est arrêtée", elles font écho au poème "Toujours là", extrait du recueil "La Lucarne ovale" (1916) : "Le monde comme une pendule s'est arrêté / Les gens sont suspendus pour l'éternité".
Pour les mots "Sa vie ne bat plus que d'une aile" on peut évoquer une référence au poème "Ronde nocturne" extrait du recueil "Les Ardoises du toit" (1918) : "L'heure qui s'échappait ne bat plus que d'une aile".
Enfin, "Là où il va il fait un froid mortel" renvoie évidemment à ce vers du poème "Poème" issu "du recueil "Sources du vent" (1929) : "Mais là où je m'en vais il fait un froid mortel".
Influence probable de l'auteur Alfred de Vigny et plus spécifiquement du poème "Le Silence" extrait du "Mont des Oliviers" (1839-1843) dont le vers : "Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté" rappelle cette partie du texte de la chanson : "Les anges sont las de nous veiller / Nous laissent comme un monde avorté".
Le single est un joli succés atteignant la 7ème place du top singles français avec un total d'environ 100 000 ventes.
Mais, ce qui fait de "Rêver" un réel tube c'est avant tout sa capacité à avoir relancé les ventes de l'album "Anamorphosée" qui, grâce à ce single, atteindra pour la première fois la pôle position du top albums français pendant deux semaines consécutives au mois de janvier 1997.
Autre élément qui a contribué à faire de "Rêver" un tube, ce sont ses diffusions radios nombreuses et prolongées (le titre atteindra la 8ème position de l'Airplay Media Control FM en France en décembre 1996 et janvier 1997).
"Rêver" fait à présent partie des classiques dans le répertoire de Mylène.