L'album "Cendres de lune" est réédité en 1987, dans une version où est inclus le nouveau single "Tristana" sorti en début d'année. La version CD bénéficie en bonus de deux remixes, un de "Libertine" et l'autre de "Tristana". Certifié double disque d'or en 1989, "Cendres de Lune" a profité du succès des albums suivants pour atteindre aujourd’hui plus de 600 000 exemplaires vendus. Il a été élu 18e meilleur Album du siècle par le Club Dial.
Sur verso de l'album, une photo du clip "Libertine".
TITRES :
Libertine - Au bout de la nuit - Vieux bouc - Tristana - Chloé - Maman a tort - We'll never die - Greta - Plus grandir - Libertine (Remix Special Club) - Tristana (Remix Club) - Cendres de lune
Le 16 février 1987, sort le single "Tristana". Cette chanson fait référence au film éponyme de Luis Buñuel avec Catherine Deneuve. Pour Mylène Farmer, cette chanson évoque la Russie : "On a essayé un petit peu de donner une couleur slave, une atmosphère d'Ukraine à la chanson. Bien sûr, la flûte de pan, ce n'est pas vraiment russe mais cela contribue au climat. Et c'est aussi un peu oriental.".
Certifié Disque d'agent avec environ 250 000 exemplaires vendus. Face B "Au bout de la nuit".
Le clip :
Tourné dans le Vercors et Studios Sets, Stains, en avril 1987. Ce long clip scénarisé revisite le conte des frères Grimm, Blanche Neige et les sept nains en transposant l'histoire dans la Russie de la révolution d'octobre 1917.
Le 16 octobre 1987, sort le single "Sans contrefaçon". Disque d'or avec environ 500 000 exemplaires vendus.
Histoire de la chanson :
Durant l'été 1987, Mylène Farmer passe ses vacances dans une maison louée avec Laurent Boutonnat dans le sud de la France, à La Garde Freinet. Tandis que Laurent Boutonnat travaille sur de nouvelles mélodies, la chanteuse invite la photographe Elsa Trillat, rencontrée quelques semaines plus tôt, à venir passer quelques jours avec eux. En 2005, lors d'une interview pour la fanzine IAO, Elsa Trillat confiera :
« Pendant ces vacances, on a pas mal roulé en voiture avec Mylène. D'ailleurs, je me rappelle que je mettais tout le temps de la musique, en particulier […] Sylvie Vartan que j'aime depuis que je suis toute petite. Notamment "Comme un garçon". Elle me dit alors que petite, elle avait les cheveux courts et que tout le monde la prenait pour un garçon et que, pour que la confusion soit encore plus troublante, elle se mettait souvent un mouchoir au creux du pantalon. Plus tard, je lui demande si elle prévoit une nouvelle chanson pour bientôt. Elle me répond immédiatement : « En tout cas, j'ai déjà le titre et ça va te faire plaisir : Sans contrefaçon, je suis un garçon. Tu m'as tellement bassiné avec ta Sylvie Vartan ! » Le titre sera finalement raccourci. Pour les couplets, on s'est mis au bord de la piscine avec un dico de synonymes et elle m'a dit : « Tu vas voir comment on écrit une chanson ! » . Et on a commencé à faire rimer les mots. Ça s'est enchaîné très vite ! En une demi-heure, on avait inventé son prochain tube. Le soir même, Laurent qui avait apporté un petit synthé, voit les paroles ; en quelques minutes, il trouve l'accroche musicale sous nos yeux ! Pour la voix de l'intro, « Dis maman, pourquoi je suis pas un garçon ? », c'est un petit clin d’œil à une private joke entre Mylène et moi. En fait, quand on descendait au bourg pour faire quelques courses, et notamment le coca, notre drogue à toutes les deux, je défiais Mylène la timide de s'adresser à la vendeuse de l'épicerie avec cette voix de gamine. Et elle le faisait ! Imaginez-la parlant à l'épicière avec la voix de l'intro de "Sans contrefaçon" : « Bonjour madame la marchande de légumes de poireaux » ! C'était tordant. »
Alors que Mylène Farmer avait l'intention de proposer une reprise de la chanson "Déshabillez-moi" de Juliette Gréco comme prochain single, c'est finalement "Sans contrefaçon" qui sera choisie.
Face B : "La ronde triste".
LE CLIP :
Le tournage s'est effectué sur la plage de La Hague dans le Cotentin du 9 au 14 décembre 1987. Avec un budget de 55 000 €.
Avec la participation de la comédienne de Zouc.
Sur verso de l'album, une photo du clip "Libertine".
TITRES :
Libertine - Au bout de la nuit - Vieux bouc - Tristana - Chloé - Maman a tort - We'll never die - Greta - Plus grandir - Libertine (Remix Special Club) - Tristana (Remix Club) - Cendres de lune
Réédition de l'album "Cendres de lune" en 1987
Le 16 février 1987, sort le single "Tristana". Cette chanson fait référence au film éponyme de Luis Buñuel avec Catherine Deneuve. Pour Mylène Farmer, cette chanson évoque la Russie : "On a essayé un petit peu de donner une couleur slave, une atmosphère d'Ukraine à la chanson. Bien sûr, la flûte de pan, ce n'est pas vraiment russe mais cela contribue au climat. Et c'est aussi un peu oriental.".
Certifié Disque d'agent avec environ 250 000 exemplaires vendus. Face B "Au bout de la nuit".
Le clip :
Tourné dans le Vercors et Studios Sets, Stains, en avril 1987. Ce long clip scénarisé revisite le conte des frères Grimm, Blanche Neige et les sept nains en transposant l'histoire dans la Russie de la révolution d'octobre 1917.
Histoire de la chanson :
Durant l'été 1987, Mylène Farmer passe ses vacances dans une maison louée avec Laurent Boutonnat dans le sud de la France, à La Garde Freinet. Tandis que Laurent Boutonnat travaille sur de nouvelles mélodies, la chanteuse invite la photographe Elsa Trillat, rencontrée quelques semaines plus tôt, à venir passer quelques jours avec eux. En 2005, lors d'une interview pour la fanzine IAO, Elsa Trillat confiera :
« Pendant ces vacances, on a pas mal roulé en voiture avec Mylène. D'ailleurs, je me rappelle que je mettais tout le temps de la musique, en particulier […] Sylvie Vartan que j'aime depuis que je suis toute petite. Notamment "Comme un garçon". Elle me dit alors que petite, elle avait les cheveux courts et que tout le monde la prenait pour un garçon et que, pour que la confusion soit encore plus troublante, elle se mettait souvent un mouchoir au creux du pantalon. Plus tard, je lui demande si elle prévoit une nouvelle chanson pour bientôt. Elle me répond immédiatement : « En tout cas, j'ai déjà le titre et ça va te faire plaisir : Sans contrefaçon, je suis un garçon. Tu m'as tellement bassiné avec ta Sylvie Vartan ! » Le titre sera finalement raccourci. Pour les couplets, on s'est mis au bord de la piscine avec un dico de synonymes et elle m'a dit : « Tu vas voir comment on écrit une chanson ! » . Et on a commencé à faire rimer les mots. Ça s'est enchaîné très vite ! En une demi-heure, on avait inventé son prochain tube. Le soir même, Laurent qui avait apporté un petit synthé, voit les paroles ; en quelques minutes, il trouve l'accroche musicale sous nos yeux ! Pour la voix de l'intro, « Dis maman, pourquoi je suis pas un garçon ? », c'est un petit clin d’œil à une private joke entre Mylène et moi. En fait, quand on descendait au bourg pour faire quelques courses, et notamment le coca, notre drogue à toutes les deux, je défiais Mylène la timide de s'adresser à la vendeuse de l'épicerie avec cette voix de gamine. Et elle le faisait ! Imaginez-la parlant à l'épicière avec la voix de l'intro de "Sans contrefaçon" : « Bonjour madame la marchande de légumes de poireaux » ! C'était tordant. »
Alors que Mylène Farmer avait l'intention de proposer une reprise de la chanson "Déshabillez-moi" de Juliette Gréco comme prochain single, c'est finalement "Sans contrefaçon" qui sera choisie.
Face B : "La ronde triste".
LE CLIP :
Le tournage s'est effectué sur la plage de La Hague dans le Cotentin du 9 au 14 décembre 1987. Avec un budget de 55 000 €.
Avec la participation de la comédienne de Zouc.
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